Patrimoine
La commune de Rouessé-Vassé possède de nombreux sites chargés d’histoire. Pour des informations détaillés, consultez le site dédié : Patrimoine Rouessé
La Chapelle de la Croix-Lamare
La Chapelle de la Croix-Lamare est une chapelle qui fut édifiée sur la bute des Coëvrons au nord de Rouessé-Vassé.
Au XIXe siècle, après la période révolutionnaire, un citoyen nommé Lamare fit construire la chapelle de la Croix-Lamare en repentance de ses péchés.
La chapelle sera inaugurée le 23 septembre 1862
Le Colombier de Vassé
Le colombier est un édifice en forme de tour ronde, la charpente est en forme de dôme couvert en ardoise avec un larmier et une corniche. La fenêtre d’envol donne face à un point d’eau et à la Vègre.
le colombier possède 2000 nids pour pigeons.
Le colombier de Vassé date de la fin du XVIe siècle. Il est symbole de la puissance des seigneurs et destiné à élever les pigeons, le colombier caractérise les domaines seigneuriaux assez vastes pour éviter les nuisances aux cultures voisines.
En 1999 le colombier a menacé de s’effondrer, mais après plusieurs dons d’argent, le colombier subit une importante restauration en 2000. Maintenant le colombier de Vassé est un des colombiers les plus importants de la Sarthe.
L'église Saint Béat
L’église saint Béat est faite en grès, calcaire et schiste.
Elle est en partie romane avec des ouvertures gothiques.
De la forme d’une croix latine, sa nef est consolidée par des contreforts.
Le 29 décembre 1705, François Le Marchand, prêtre et licencié en Sorbonne, curé de la paroisse de Rouessé a donné la bénédiction à la grosse cloche de l’église pesant sept cent livres, cloche qui a été nommée Anne Françoise par M Pierre de Salva. Le 16 juillet 1765 eut lieu la bénédiction des deux autels collatéraux en l’église de Rouessé-Vassé dont l’un sous l’invocation de la Sainte Vierge.
Ses murs ont été consolidés vers 1755 et son clocher rebâti en 1862. La dernière restauration de l’église a été menée entre 1867 et 1910.
L’horloge achetée au sieur Coulin de Sainte Suzanne a coûté la somme de 318 livres et a été placée dans cette église la semaine avant Noël 1775.
Le four à chaux
Usine produisant la chaux vive pour l’agriculture et le bâtiment.
Adossé au coteau, le tronc pyramidal en maçonnerie contenu par des contreforts s’ouvre au sommet par le gueulard au niveau de la carrière où l’on verse calcaire, marbrier et charbon pars lits alternatifs.
La chaux sort en bas par les ouvreaux cintrés.
Le four à chaux de Jocaillé ou de la Pièce, propriété des seigneurs de Vassé est déjà en activité en 1777. Il fut reconstruit par Auguste Osou vers 1865.
Il fonctionne au bois, puis au charbon, « chauffant » le calcaire magnésien de la carrière de la Régale.
Son activité cesse vers 1905, victime de la crise du combustible due à la longue distance des transports des charbons de terre.
Il s’agit sans doute du dernier établissement de ce type dans la région. A partir de cette époque, les engrais chimiques concurrencent le chaulage.